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Le CREDO des Apôtres chanté à Strasbourg 1524:Texte en allemand EG 183.2
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Ich glaube an Gott,den Vater,den Allmächtigen: Text.off.EG p.881/ RA 30 rot
Mise en parallèle avec le texte en franç; EG 183.1 en me référant
à Dentinger-Schönmetzer,Enchiridion Symbolorum,editio 36 emendata,
HERDER 1976. Entre [ ] des choix plus récents et plus sujets à
caution. Un Essai.
V. ICH GLAUBE' AN' GOTT,den VATER,den' All'mächtigen°,
la la fa#' sol' la,() la sila, fa#' sol'mimiré°,)
den Schö'-'pfer des Himmels und'der' Erde°,
(ré fa#'sol'la ()la sila ()fa#' sol' miré°)
V. UND' AN' JE'SUS',CHRISTUS,SEINEN EINGEBORE'NEN' SOHN-,UNSERN HERRN°,/
la' la' si'do#' ,()ré ré,()sisi()sido#silaré'la',sila,lasol()fa#°,)
em°pfangen durch den Heili'gen' Geist°, (mi°lasi la ré fa#mi'mi'ré°,)
R. geboren von Maria,der'-' Jungfrau°,(rélasi la fa#solsol,la'-sol'fa#mi°)
V. gelit'ten' un'ter' Pon'ti'us Pi-la'-'-tus°,(mila'la' fa#'mi' rémifa# sol'-fa#'miré°,)
R. gekreu'-'zigt,gestorben und' be'graben°,(lafa#'-sol'la, lasila fa#'sol'miré°!)
hinab'ge'stiegen in das Reich' des' Todes°. (réfa#'sol'lala si la fa#' sol' miré° .)
V. Am drit'ten' Ta°ge° auferstanden von den To°ten°,
(la si'do#'()ré°si°()do#sila la ()si la sol°fa#°,)
aufgefahren in den Him-mel°,(mimilasi la ré fa#-miré°:)
R. Er- sitzt zur Rech°ten'-' Gottes°,..(la-si la fa# sol°la'-sol' fa#mi° ,..)
des Allmäch'-'-tigen Va'-'-ters°; (la lafa#'-sol'mi'ré mi sol'-fa#'() miré°..;)
V. von dort'-'- Er kommt zu rich'-'ten°,(la fa#'-sol'- la si la fa#'-sol' miré),..°
[das Futurum ist hier nicht bezeugt*! weder im Gr.noch im Latein.Text!]
R. die Le'-'ben'den und die' To'-'oten°. (ré fa#'-sol'la la si la fa#'-sol'miré°!;
[Ich glaube] fehlt hier meistens! und steht nur ganz am Anfang!zum Ganzen!]
V. UND AN'-'DEN HEILIGEN GEIST.,(la si'-do#'ré résisi Geist#.,..)
DIE' HEILI'GE'CHRISTLI'CHE'KIR°CHE°, (si'la la'la' sila'la'sol°fa#°,)
R. die Gemein-schaft der Heiligen°,(mi mila-sila ré fa#miré°,)
V. die' Ver'gebung' der' Sünden,(ré' ré'lasi' si' lafa#,)
die Aufrich'tung'des Fleisches (sol solla'sol' fa# mimi )
R. und das e'wi'ge Leben° (la la fa#'mi'ré mifa#°!)
1+2 A'-'-men° (sol'-fa#'miré° !)
.................................. .........................................
* Le texte lat.le plus ancien(et "sec.Ordinem Romanum) "sanctam ecclesiam
catholicam":"catholicam "est ici,à mon sens conforme à l'évangéliste LUC dans
Ac 9.31: le texte grec y dit:"hi ekklisia kath'holis"[le è=èta se prononçe:i]et
suggère la formulation latine ci-devant! Ac 9.31 dit que l'Eglise du NT était
(Vg:"per totam)"="par toute"la Judée et la Galilée et la Samarie dans la Paix,
s'édifiant et marchant dans la "crainte respectueuse" du Seigneur et par l'appui
du St.Esprit elle s'accroissait". Il est indubitable que Luc y désigne
l'Eglise chrétienne que le Christ appelle "son Eglise"(en Mt 16.18),celle de la
Nouvelle Aliance différente de celle du Sinaï qui subsista intégralement jus-
qu'en 7O où le Temple fut détruit. On peut ajouter que "catholica",en apposition
à "ecclesia" exprime une qualification distinctive, différenciant les deux Al-
liances sans toutefois les séparer! On ne peut ignorer que le mot "ekklisia" se
trouve dans la version grecque faite par "les LXX" rabbins,[d'où:"la Septante"]où
* le terme Ekklesia apparaît dès le Deutéronome(Dt 4.1O;23,2)pour y rendre le terme
hébr.QaHaL qui désigne l'Assemblée d'Israël: Dans Mt 16.18;18.17; Luc
dans les Actes, et Paul le reprennent en connaissance de cause.(GP 3.11.2O1O)
*' Ignace d'Antioche vers 11O est le premier à utiliser"katholikè"(Lettre aux
Smyrniotes 8.1s pour intimer la nécessité de ne pas se disperser, mais de se
réunir autour de l'épiscope, le Dirigeant de la Liturgie. Il écrit v.2: "Là où
paraît l'évêque(l'épiscopos,le pasteur),que là soit la multitude ,de même que
là où est le "Christ Jésus",là est "la catholique Eglise"(littéralement ainsi
par la disposition de l'adjectif!)
* La nuance qu'apporta Ignace d'Antioche me semble encore contenue dans le crédo
des Apôtres(en Occident),mais n'avait plus besoin d'être reproduite dans le Symbole
de Nicée-Constantinople au 4è s.: tous les adjectifs y sont placés devant le mot
EGLISE: pour la qualifier: "una,sancta,catholica et apostolica Ecclesia",l'Eglise
évidemment chrétienne."Catholica n'y apparaît plus comme apposition après "Ecclesia",
mais comme un qualificatif parmi d'autres propre à l'Eglise chrétienne dans son
ensemble,non pas dans un sens confessionnel et séparateur, mais propre à toute
l'Eglise, Corps du Christ,dont Christ est la Tête et le Chef. On ne peut la
fragmenter ni lui enlever ces quatre qualificatifs: "une,sainte,chrétienne et
apostolique" sans la réduire.
* Dans le Symbole de Nicée-Constantinople(325-381,grec et latin)l'Eglise chrétienne
est qualifiée par ces quatre adjectifs:"una,sancta,catholica et apostolica Ecclesia".
Tous ces quatre adjectifs précèdent le mot: Eglise! et aucun ne le suit comme
apposition! En adoptant la formulation "la catholique Eglise" d'Ignace d'Ant., on
devrait pouvoir parvenir à une formulation oecuménique commune en français en
gardant les adjectifs classiques, sans céder à l'ambiguïté ni rester accroché à un
confessionalisme étroit et séparateur, à condition de surmonter la confusion
entretenue par l'usage et les journaux.(GP 2010)
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D'après: Ich glaub an Gott,Vater : Symbole des Apôtres de Strabourg :1524 RA 30 rot De: Matthias Greiter 1524 (mél de) RA 3O rot
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Version Allemande: D'après : Das Apost. Glaubensbekenntnis Strasbourg 1524 Texte offi.: EG p.881 Baden/UEPAL De: Cf. Texte officiel EG p.881 Recueil de Baden et d' Alsace
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EG: 183.2
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Mélodie du RA 3O rot de Matthias Greiter 1524 avec légères adaptations en allemand
comme pour le texte en français EG 183,1 .
* "La catholique Eglise",pour reprendre la formulation d'Ignace d'Antioche,
rassemblerait toutes les confessions dans la mesure où Jésus le Christ est la Tête
du Corps qui est l'Eglise de la Nouvelle Alliance, avec les 4 épithètes: Unique/Une,
Sainte,Catholique et Apostolique par la conformité aux Evangiles, dans l'humilité
et l'obéissance de la "foi" selon Rm 1.17:"de la foi et pour la foi,ex fidem in fidem..
Notons que les SYMBOLES en allemand rallient toutes les confessions, sauf pour
le terme "catholique" qui par les gens est souvent compris comme une désignation
confessionnelle [pour "catholique romaine"]. C'est Vatican II, tout en suscitant un
renouveau extraordinaire et en supprimant la désignation "Romaine" de son Droit Canon,
a réduit le large sens de l'adjectif: "catholique" pour ne désigner officiellement
dans les journaux et la littérature" que l'Eglise "catholique romaine". Ce qui est au
fond un retrait par rapport à la Confession d'Augsbourg (1530). Dans cette Confession
l'aile "Protestante" a rendu le terme latin "catholica ecclesia" dans la version en
allemand par: "all[en]gemeine (christliche)Kirche".
* Les "protestants en France au 16è s. chantaient sur la mél du Ps 93 un texte
versifié de Clément Marot: "la saincte,et Catholique Eglise,Etre des Saincts,et les
Fidèles une Vraye union,entre eulx en tout commune".(GP 23.11.2O1O)
* Se reporter aussi à EG 183.1 pour d'autres précisions!
* Origine du verbe "Ich GLAUBE": Je me souviens de mes lectures que dans la vallée du
Rhin et même ailleurs on disait au Moyen Âge:ich gelobe in;"ich gelaube","Wyr gelauben"
apparenté au terme Gelöbnis,un terme qui désignait un serment de totale loyauté,
fidélité et engagement liant le "Je",le "Ich gelobe/gelaube sans rupture au Père et
au Fils et au St Esprit,à toute la Trinité pour toute la vie. C'est dans ce sens qu'on
entendait aussi le mot credo= pisteuô dans le NT et dans les premiers temps.
* Cette pratique était étendue à d'autres domaines ainsi à l'égard de l'épouse,[la dame]
lors de l'engagement conjugal pris avant que le mariage ne se fasse(c'-à-d.:le fait de
conduire l'épouse vers le mari qui l'accueillit en la portant par dessus le seuil.) Ou
encore l'engagement du chevalier envers son suzerain dans un système dit:"féodal" qui
comporte le mot foi(cf.aussi"feudal").La foi y était prise dans un sens tout objectif et
non pas subjectif et superficiel comme de nos jours où la foi est réduite à une opinion
subjective. Croire qqch se réduit à "tenir pour vrai",mais sans assurance!..
A l'époque féodale,on s'engageait en(se)"jurant la foi"(Racine)conformément à l'expression
biblique:"ex fide in fidem (Rm 1.17).Le mot "féodal" contient en son début le mot:"foi"
qui n'était pas prise et donnée à la légère. C'était,je pense,une tentative idéaliste de
rapprocher le plus possible le temporel et le spirituel. Où en sommes-nous arrivés
aujourd'hui par la disqualification de notre langage?
* Pour l'écriture ancienne du mot glauben je m'en remets à un commentaire de Joach.Stalmann,
qui mentionne l'un ou l'autre exemple dans "Liederkunde zum Ev.Gesangbuch,Heft 6/7
Vandehoek &Ruprecht p.S.64: wyr(ge)lauben 1400;15OO;et p.69 wyr(ge)lauben;wir glawben).
On pourrait certainement aller plus loin dans la recherche, mais cela ne fait pas partie de
mon propos ici(GP juin 2012) |
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